Scandinavian Blonde
Je suis en train d'écouter le dernier Frida Hyvönen, Silence Is Wild. Honnêtement, je sais pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt - je n'y ai pas pensé peut-être, honte à moi. J'avais vachement aimé son premier album et, vraiment, je trouve le second tout aussi beau. C'est super pop, très grandiloquent - il suffit de voir le refrain de London!, mais qu'est-ce que c'est bon ! ça fait vraiment du bien. C'est cool, dansant, frais. Les premières chansons sont certes un peu mélancoliques, mais passé ce cap, c'est vraiment l'album qui te rend heureux. Il alterne chansons dignes d'ABBA (Science) - le bon ABBA, dans le sens génie musical pour danser, ouais parce que quand tu les voie en interview et que tu te penches un peu sur leur musique, ils avaient tout compris - et jolis piano-voix (December) avec un peu plus qu'un piano et une voix (My Cousin), plus sobres. Ce piano se retrouve sur tout l'album, comme d'habitude chez Frida, et il est maîtrisé à la perfection. Il swingue à mort sur Scandinavian Blonde - probablement une des meilleurs chansons de l'album, et assurément la plus drôle. La fin de l'album est bien plus froide que son commencement, probablement ses racines finnoises qui reviennent - non pas que la musique finnoise soit triste, mais elle est souvent moins chaleureuse. Donc tu arrives à l'avant dernière chanson, Oh Shanghaï, et elle arrive à te faire pleurer, et Why Do You Love Me So Much n'arrange rien. Pourtant, cette fin un peu magique, un peu tragique, est loin de nous plonger dans la tristesse. L'habileté suédoise.